Zéro faute dans un texte ... C'est possible !
- 23 août, 2018
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Quelques conseils pour apprendre à se relire
La maxime de Voltaire est toujours d’actualité. En effet, lorsque l’on écrit un texte, on l’a pensé, réfléchi,
conceptualisé, on a fait rouler les mots, on a entendu leur musique avant de les écrire ; et l’on devient alors
“prisonnier” de son texte.
Voici 5 conseils pour bien se relire:
1) Imprimez votre texte.
Il est beaucoup plus aisé de voir les fautes sur le papier que sur un écran. Vos yeux ne voient pas de façon
linéaire mais de façon globale et la relecture pour correction demande une attention toute particulière.
2) Différez la relecture. S’il n’y a pas d’urgence (du type mail à envoyer dans les 3 minutes), on fait une autre tâche pendant quelques minutes avant de revenir au texte. En effet, les neurosciences ont démontré que l’auteur est “prisonnier” de son texte, or pour corriger on doit activer d’autres zones cérébrales.
3) Relisez à l’envers. Pour vous détacher du sens et ne vous attacher qu’à la forme, vous devez vous relire par la fin. Même si cela vous parait pénible, c’est le moyen le plus efficace pour vous concentrer uniquement sur l’orthographe et la syntaxe.
4) Corrigez-vous en couleur. Le cerveau a ce pouvoir d’enregistrer des repères visuels ; vous trouverez d’abord les coquilles, puis vous allez trouver une faute, vous devez alors vous poser les bonnes questions pour la corriger (les accords en genre et en nombre, les homophones, qui est-ce qui? futur ou conditionnel? sans oublier le sacro-saint accord du participe passé...).
5) Faites appel à un professionnel.
Tous les documents importants (rapports, présentation, flyer, contenu de site...) que vous allez proposer à vos clients
doivent être impeccables. La mise en page doit être correcte et il ne doit y avoir aucune faute d’orthographe.
Il existe des sites de correction-rewritting qui peuvent s’en charger pour vous. Leur coût dépend en général du
nombre de mots. Considérez cela comme un investissement pour votre image!
Vous aurez sûrement deviné que le français, ses subtilités et ses complexités me sont familières puisque je suis coach
en orthographe pour entreprises et particuliers.
Quelle différence me direz-vous entre un coach en orthographe et un professeur de français? Elle existe. Un professeur
suit un programme, explique les règles par des méthodes académiques. Un coach est, quant à lui, pragmatique et s’adapte
à la problématique de chacun.
Pour ma part, je pratique la remédiation orthographique en utilisant le meilleur de toutes les méthodes publiées
(il en existe plus de 50!) ; c’est-à-dire ce qui, tout au long de mon expérience, m’autorise à affirmer que cette
approche particulière marche.

C’est la grande question que se pose les élèves mais aussi beaucoup les parents ; et c’est récurrent chez mes clients quelque soit leur classe.
Je manque de motivation, j’ai du mal à m’y mettre,flemme ! Il
traine, il n’est pas motivé...
Pourtant, il suffit parfois de mettre de la réflexion pour enclencher cette fameuse motivation. On n’attend pas d’être motivé pour se mettre en action ; c’est le piège. On a un objectif (contrôle dans quelques jours, examen, galop d’essai …) généralement avec une date d’échéance. On se met en action pour produire de la motivation .
En effet, grande partisane des « petits pas », je suggère toujours de commencer par ce qu’il y a à faire, connaître, maitriser …. Et on écrit toutes ces actions à mettre en place pour réussir son contrôle ou examen (leçon, exercices…).
La motivation n’est pas quelque chose qui se décide mais quelque chose qui se produit : le cerveau a besoin de savoir où il va et pourquoi. Or d’après les dernières études notamment en neurosciences, on constate que c’est dans le processus d’apprentissage que l’on produit de la motivation .
Encouragez vos enfants à s’y mettre sans calculer le temps, mais en discutant de ce qu’il faudrait faire dans l’idéal et laissez l’élève choisir le rythme. En instaurant une routine de travail personnel, en soutenant l’effort au quotidien en vue d’un objectif, la motivation sera croissante et ne sera bientôt plus une question.


Tout simplement parce que ce sont des injonctions et que le cerveau adolescent le comprend comme une contrainte. Et personne n’aime les contraintes !
Si vous voulez obtenir de votre enfant une plus grande implication dans son travail personnel, invitez le à vous parler de son intention vis-à-vis des devoirs par exemple et demandez lui quelle intention il va mettre pour réviser un contrôle et proposez lui de l’écrire sur un post-it.
Vous serez étonné de constater comment un changement de vocabulaire peut entrainer un véritable changement d’attitude.

En effet, certains parents peuvent en toute bonne foi considérer que leur enfant est paresseux (se) car il ne travaille pas, traine sur son téléphone, regarde des émissions débiles, fait tout au dernier moment et dont les notes sont médiocres.
Je pense qu’il y a deux catégories d’élèves : les élèves qui procrastinent, qui ont besoin d’être dans un certain état de stress avant contrôle pour s’y mettre et généralement leurs notes sont correctes ; cette attitude faisant partie de leur nature ; et il y a ceux, conscients de leurs lacunes et de la quantité de travail à fournir pour se mettre à niveau qui baissent les bras avant même de s’y mettre. Ces élèves ont déjà un discours interne négatif. Alors, petit conseil n’en rajoutez pas, cessez de leur répéter qu’ils sont paresseux mais encouragez les suffisamment pour qu’ils amorcent le premier pas.
Aucune montagne n’est infranchissable, il faut juste choisir le bon chemin pour y grimper sans se décourager.

En principe, peu d’enfants font leurs devoirs spontanément ; aussi, prenez le temps d’établir un programme avec votre enfant de ce qu’il a à faire. Comme il y aura participé, il le fera volontiers puisque vous le rendez acteur de son apprentissage.
Bien entendu, ne changez pas de programme et n’ajoutez pas de devoirs !


- Le changement est inévitable
- Prépare-toi au changement
- Anticipe le changement
- Adapte-toi rapidement
- Change
- Profite du changement
- Sois toujours prêt à repartir pour profiter pleinement de la vie

Voici quelques conseils pour vous aider à passer ce cap :
- Veillez à ne pas le “harceler” avec la sempiternelle injonction “travaille”. Il le sait, peut-être n’est-ce pas suffisant à vos yeux, mais vous allez plus l’angoisser qu’autre chose.
- C’est le moment de vous occuper de sa nutrition et limiter sa consommation de produits industriels : misez sur les fruits frais pour la vitamine C, prévoyez un goûter avec fruits secs et chocolat pour favoriser une meilleure mémorisation, cuisinez des féculents le soir. Proposez lui des vitamines, çà ne peut faire que du bien avec un effet placebo garanti.
- Expliquez lui que pour bien mémoriser il faut bien dormir et dans l’idéal vers 23 heures, afin que le cerveau optimise le travail de tri des informations.
- Ne vous énervez pas si vous le voyez “buller” devant la télé ou sur son téléphone. Il fait simplement une pause, ce qui est indispensable pour réviser des matières différentes. Pas plus de 30 à 45 minutes bien entendu.
- Montrez-lui que vous lui faites confiance ; soyez présents sans être encombrants ; racontez-lui des anecdotes sur votre propre bac , c’est une bonne façon de relativiser l’importance de cet examen.